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Les jupes des filles
5 février 2010

The shop around the corner...

J’en parlais l’autre jour à une amie, l'adorable Elyne : Professionnellement parlant, il ne doit rien y avoir de mieux que d’être son propre patron, appelons ça un lieu commun, oui, bon, je sais...

Mais la fibre entrepreneuriale (quel mot horrible !) voyez vous, ça doit être comme le bon goût vestimentaire ou l’humour à deux balles, ça doit être dans les gênes, et, celui la, je ne l’ai pas...

Alors à part me transformer en JGM (ben oui, en Jeff Génétiquement Modifié)... 

En tout cas, ça m’a rappelé un article que j’avais écris et publé le 24 mars 2007, toujours terriblement d’actualité. Je vous le remets, un peu remanié puisqu’à l’époque j’y parlais encore de Pèpète...celles qui me suivent depuis longtemps souriront sans doute à l’évocation de ce surnom ridicule et désormais sans fondement...Sinon j'expliquerais aux autres dans un prochain article, si vous me le demandez gentiment!

Allez zou, bonne lecture...

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«Qu’est ce que tu veux mon vieux

Dans la vie on fait ce qu’on peut

Pas ce qu’on veut…» 

C’est pas tant que je sois fana des bêlements de Claude Dubois ou de Céline Dion (et même Tapie l’a chanté, que des pointures, c’est dire si c’est bien, arf !!), mais ce sont, là encore, des paroles qui me parlent, ou qui me chantent plutôt.

Je me suis longuement demandé, pendant une seconde et demi, si tout ça, cette chanson, ce n’était pas un peu trop archi-rebattu : LA chanson type, mise à toutes les sauces par les gens qui s’ennuient dans leur petite vie étriquée, qui rêvent d’autre chose mais qui n’ont aucun talent et aucun courage, et qui, pour leur propre malheur, s’en rendent compte...

Et puis je me suis dit : mais...mais les gens qui s’ennuient dans leur petite vie étriquée, qui rêvent d’autre chose mais qui n’ont aucun talent et aucun courage, et qui pour leur propre malheur s’en rendent compte...mais...mais...mais c’est tout moi ça !!

C’est pourquoi je vous ai infligé en préambule ces paroles de chanson pour illustrer mon petit cas personnel, parce que ça me reprend.

Quoi donc ? 

Ben mes rêves d’une autre vie...

Abordons, si vous le voulez bien, le volet professionnel de la chose...

Je m’ennuie dans mon boulot. Grave. Je ne sais plus s’il me plait encore.

Telle l’histoire de l’œuf et de la poule, je ne sais plus trop si je ne m’y sens pas bien parce que ma vie est morne, ou si ma vie est morne parce que je ne m’y sens pas bien.

En d’autres termes, serais-je plus épanoui dans mon couple si j’avais un boulot où je prendrais un pied d’enfer ? Ou serais je épanoui dans mon boulot actuel si j’étais avec une autre femme ? (et avec qui je prendrais un pied d’enfer, oui, c’est bien, vous suivez !)

J’avais écrit l’autre jour que je risquais d’être chiant...C’est bien parti, non !?

Bon, alors, puisque « dans la vie on fait ce qu’on peut, pas ce qu’on veut », il veut quoi alors, le p’tit monsieur jamais content ?

Nous y voila...

Mon rêve ?...Vous allez rire....j’ose pas vous raconter...

Naaaaaaaaaan...

Si bon d’accord...

Voilà, je rêve de tenir un magasin de lingerie...

Quoi?... oui, féminine bien sur, pffffff...

Vous moquez pas...

Pas un magasin ordinaire, non...pas une de ses enseignes de centre commercial sans âme et sans saveur aux portes jarretelles faméliques...non, un magasin de fétichiste...qui vendrait de vrais bas nylon fumés à couture...des corsets victoriens...des porte jarretelles, avec 8 jarretelles minimum, ah ben oui...et puis des cascades de dentelles, des montagnes de soieries, des mètres cubes de satin, des tonne de rayonne, d’organdi, de vinyl ou de cuir...et puis des chaussures, à talons, et rien en dessous de 7 cms hein, même les espadrilles!...et puis des vêtements, je vous fais pas un dessin...et puis les accessoires aussi, les gants, les ceintures, les chapeaux, quelques bijoux...et puis un petit rayon avec des menottes, des cagoules, des baillons, des cordes...

« Ah ouais, un sex-shop alors ?»

Il y a longtemps que vous êtes entrés dans un sex-shop ?!...Relisez donc mes articles sur la vulgarité au lieu de m’énerver sottement...

Plouf plouf...

Non, ce serait un endroit unique, raffiné, cosy, spacieux, clair, avec de la bonne chanson française, ou du jazz, qui passerait doucement en musique de fond...zen...et qui ferait salon de thé, un genre de café littéraire pour littérature érotique (mais pas n’importe laquelle, n’est ce pas Isa ?!), l’hiver dans de larges fauteuils rouge carmin, autour d’une vraie cheminée qui crépiterait, et l’été sur une terrasse inondée de soleil, un soleil qui ferait briller les jambes des femmes et les yeux des hommes...un lieu d’échange (j’ai pas dit d’échangisme !) pour hommes passionnés et pour femmes passionnantes, ou le contraire...

J’en serais le patron bien sur, donc personne pour me dire ce que j’ai à faire, mais un patron bienveillant, gentil, de gauche et qui paye bien...ça y est, je délire !

J’aurais une vendeuse qui montrerait l’exemple (voir ci dessous), et qui serait ma femme, et/ou ma maîtresse, ou ma soumise, ou celle de ma femme, ben oui, tant qu’à délirer, autant aller jusqu’au bout !!

bas_couture_29

Je m’installerai dans une ville moyenne de province, au coin d'une rue, pas trop loin d’une grande ville pour attirer toutes les femmes de goût de la région...Et je pratiquerais des prix décents pour que toutes les femmes de tous les milieux puissent se sentir femme, belles, désirables et épanouies dans ce monde de brutes...

Et bien sur ça marcherait du feu de dieu, enfin juste assez pour que ça ne devienne pas un souci, ni dans un sens, ni dans l’autre...que ça me nourrisse et m’épanouisse, mais que le succès ne me monte pas à la tête en somme...

Voilà...Un jour...peut être...quand je serais costaud dans ma tête...s’il n’est pas trop tard...si j'ai de la chance...s’il ne pleut pas, etc, etc...

Soupir...

" Il rêvait d’un travail ou faudrait pas pointer

Où tu pourrais aller que quand t’en as envie

Que tu f’rais par plaisir pas pour gagner du blé..."

Ça, c’est du Renaud comme je l’aime, et c'est tout de même mieux que Bernard Tapie...

Bref, considérez cet article comme une petite annonce : Homme lâche et fauché mais courageux et passionné cherche femme de goût, riche, drôle, patiente et motivante pour projet professionnel et plus si affinité...

Ben quoi ? faut toujours demander beaucoup pour avoir un petit peu...

Bref, je sais pas vous mais moi cet article me fait penser à un titre de film...Deux en fait...

The shop around the corner, c'est un film de Lubitsch, et c'est une pure merveille, c'est pourquoi j'en ai fait le titre de cet article...

Et puis, dans un genre différent, Comment réussir quand on est con et pleurnichard...

Mais j'arrête, j'en connais certaines qui vont encore dire que je me dévalorise...

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Commentaires
J
Mais il lui faut toutes!! et moi alors, il me reste qui?! les livreurs??
L
il est clair qu'il risque de trainer souvent dans la boutique... autant pour la vendeuse que pour les clientes, rires !!!
J
ben quand vous voulez! mais monsieur sera d'accord?!
L
bon c'est quand qu'on se le fait ce magasin? promis je porte les tenues que je vends...
J
Embauchez moi, mais ne me débauchez pas...sourire...
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