Alice est comme ça, chapitre 5...
Toujours être là ou ne s'y attend pas disais-je l'autre jour...
Je ressors donc ce vieux texte, déjà parce que ça fait 6 mois qu'il traîne dans la liste de mes brouillons, et bien qu'il soit aux antipodes de mes envies actuelles, donc...
Quoi que...
J'ai hésité à le mettre parce que je le trouve un peu nul finalement...un peu culcul...ridicule, oui bon ça va !
Mais ce texte est "intéressant" (sic!) dans la mesure ou il illustre mon fantasme absolu, celui de préparer les vêtements de ma belle le matin, et même dans un cadre ou je serais soumis, ce qui est un peu contradictoire...Quelle maîtresse laisserait son soumis lui préparer ses affaires, je vous demande un peu !!
C'est donc une sorte d'exercice de style, et c'est ainsi, et uniquement ainsi, qu'il faut le prendre...
Et encore...
Quelques minutes avant que ne sonnât le réveil, Alice se tourna vers lui et se colla lascivement contre son dos.
Cela eut le don de le tirer brutalement de son sommeil, attentif qu’il se voulait aux moindres faits et gestes de celle qu’il aimait. La chaleur de son corps et le contact soyeux de sa nuisette eurent le don de le réveiller pour de bon, et surtout de lui provoquer un début d’érection.
Depuis qu’il partageait sa vie avec Alice, et à se demande, il dormait entièrement nu. Elle voulait ainsi pouvoir jouer de son corps et accéder à tout moment à la moindre parcelle de sa peau, y compris la nuit, et elle voulait pouvoir vérifier également si les bons soins qu’elle lui prodiguait avait un effet quelconque sur sa libido...Un pyjama, un boxer ou un caleçon ne sauraient entraver son bon office ou cacher ses érections, dont elle voulait profiter pleinement...sauf bien sur quand elle lui imposait le port d'une cage de chasteté, par période, plus ou moins longues...Mais cette fois ci il était libre, et depuis la veille seulement, elle pouvait et voulait donc de nouveau lui provoquer de douces sensations...
Il voulut se retourner vers elle pour la prendre dans ses bras...
"Je vous interdit de bouger" lui susurra t’elle à l’oreille...
Il s’exécuta de bonne grâce et cet ordre si suavement prononcé le fit bander de plus belle. Elle saisit alors la verge de son soumis entre le pouce et l’index et avec une douceur exquise entreprit de le masturber, tout doucement, presque au ralenti...
Il ronronnait de plaisir en se disant qu’un tel traitement finirait bien par le faire jouir avant même qu’il n’ait eut le temps de lui demander la permission...Comme c’était elle qui opérait, il espérait secrètement qu’elle lui accorderait cette permission avant qu’il n' ait eut besoin de la lui demander, ce qui n’allait d’ailleurs pas tarder tant il sentait que le plaisir approchait.
"Je vous interdis de jouir mon ami, retenez vous...et concentrez vous, j’ai une chose à vous dire"
"Je vais essayer Alice » se contenta t’il de répondre en gémissant, terriblement intrigué par cette "chose"...
Elle pinca violemment de sa main libre le téton de son amant en lui demandant de faire ce qu'elle lui demandait, pas simplement d'essayer...
Elle continua son lent va et vient sur la verge, et lui se concentrait avec force sur ce plaisir qu’il n’avait pas le droit de prendre, comme si c’était si facile à contrôler, pas plus ça que les érections défaillantes d’ailleurs...Il jugea qu’elle était décidément démoniaquement douée pour réussir à le faire bander aussi longtemps, et aussi fort, après toutes ces années de disette...A moins qu’il ne fut tout simplement amoureux, vraiment, enfin...
"S’il vous plait Alice" supplia t’il entre deux gémissements...Elle n’en avait cure et lui répéta plus fermement encore son injonction à ne pas jouir...
Le réveil sonna...elle s’arrêta brusquement, comme si la sonnerie avait coupé son effet, comme si elle l’attendait presque pour s’arrêter enfin...Elle resta collée contre lui et lui parla doucement à l’oreille...
"L’idiot de collègue qui me tourne autour et dont je vous ai parlé...il m’a invité à déjeuner ce midi...Vous préparerez ma tenue pour aujourd'hui en conséquence mon ami"
Elle se décolla enfin de lui et le claqua les fesses...
"Allez, debout...et je vous interdis de vous caresser sous la douche !"
Tout ces mots lui provoquèrent une décharge d’adrénaline qui faillit bien le faire partir malgré l’arrêt brutal et tellement frustrant de la masturbation.
Il était troublé...sous la douche, il se retint avec force de se caresser, de peur qu'elle le surprenne à le faire, les représailles auraient été terrible....Alors il essaya de penser à ce qu’elle lui avait dit...Que lui choisir comme tenue pour cette journée, pour ce repas?
Elle lui avait décrit ce collègue comme prétentieux, vulgaire, ringard, le con parfait, et pour rien au monde elle n’aurait voulu qu’il ne la touche...il la croyait...mais pourtant elle avait accepté son invitation.
Connaissant de mieux en mieux sa belle, il comprit alors qu’elle voulait sans doute donner une bonne leçon à ce cuistre, le provoquer pour mieux le remettre à sa place, lui faire comprendre une bonne fois pour toute qu’il n’avait rien à espérer, qu’elle était inaccessible, malgré les apparences, et en tout cas pour lui...
Il était persuadé maintenant qu’il s’agissait de cela, il lui faisait confiance, elle ne coucherait jamais avec ce type et au vu du charmant personnage qu’il devait être, comme pour le punir de tourner ainsi autour de SA femme, il décida donc d’habiller sa belle de façon très provocante.
Implicitement, par ce réveil si excitant, par la façon de lui demander de choisir sa tenue, il savait que c'était ce qu’elle attendait de lui, il sentait que c’était une sorte de test...Il n’avait pas peur, au contraire...Si elle avait voulu coucher avec ce type, si elle avait vraiment voulu l'humilier lui, son soumis, elle aurait procédé autrement, se contentant de lui dire le soir en rentrant qu’elle l’avait trompé avec un crétin, certes, mais un crétin viril, lui...
Non, elle l’avait caressé, l’avait presque fait jouir, et elle lui demandait maintenant de rentrer dans son jeu; c’était sa façon à elle de lui dire qu’il était celui qu’elle aimait, et pas un autre, et même si elle couchait avec d’autres. Mais au moins elle ne coucherait pas avec celui là, ça il en était sur.
Elle partirait donc travailler dans la tenue que son homme aurait décidé, ainsi il ne pourrait être complètement jaloux se disait-elle, puisqu'il devenait par là même complice de ses jeux...
Il lui proposa donc une jupe noir en cuir, des bas couture noirs et un chemisier noir en voile transparent...Elle était bien plus que désirable, il bandait de nouveau de la voir ainsi parée par ses soins, et il se mit un instant à la place du pauvre collègue qui aura sans doute imaginé le meilleur avant de connaître le pire, car il savait qu’Alice ne le raterait pas.
Elle semblait pour sa part satisfaite du choix de son homme, et appuya un peu plus son maquillage...
Au moment de partir, elle regarda son amant dans les yeux, s’assit sur le canapé et retira lascivement son string en lui souriant...
Il comprit qu’il avait eu raison et qu’elle le ferait terriblement souffrir ce pauvre type...
"Il n’y a que vous qui saurez mon ami" voulut elle le rassurer...Mais il n’était pas, il n'était plus inquiet...
Se levant du canapé, elle lui tendit le morceau d’étoffe, se pencha sur lui et lui susurra, espiègle, au creux de son oreille:
" Vous vous branlerez en pensant à nous...Je veux la récupérer ce soir inondée de votre sperme..."
Comme tous les matins, il lui baisa d'abord la main, puis les pieds, et restant à genoux, il commença sans effort son devoir, à peine eut-elle franchi le seuil de la porte...
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